En immobilier, il y a ce que l’on nomme la plus-value immobilière. Il s’agit de l’écart entre le prix d’achat ou la valeur déclarée d’un bien immobilier et son prix de vente. La valeur déclarée est utilisée lorsque le bien provient d’une donation ou d’un héritage. Si vous projetez de mettre votre bien immobilier en vente, connaître sa plus-value immobilière pourrait vous être utile. Pour vous aider, découvrez ci-dessous les points à prendre en considération pour calculer cet élément.
Sommaire
Ce qu’il faut savoir sur la plus-value immobilière
Quand un propriétaire met son bien immobilier à vendre, il parvient parfois à obtenir un prix de vente plus élevé que le prix auquel il a acquis le bien. L’on dit alors que le propriétaire a réussi à gagner une plus-value immobilière.
Comme précisé plus haut, la plus-value est le résultat de la soustraction du prix d’achat d’un bien immobilier à son coût de vente. Elle représente ainsi le gain empoché au moment de revendre le bien. L’État perçoit un impôt sur cette plus-value. Cependant, elle est exempte d’impôt dans le cas où le bien constituerait une résidence principale mise en vente.
Dans le cadre d’une transaction immobilière, l’estimation de la valeur de la plus-value immobilière revient au notaire. Il se charge également de recueillir l’impôt qui en découle pour ensuite le restituer à l’État.
Les points à prendre en considération pour définir la plus-value immobilière
Pour calculer la plus-value immobilière, vous devez vous rapporter aux véritables montants du bien en question. Les gains dans un casino online peuvent changer, et ce peut être le cas de la plus-value. Et pour cause, plusieurs éléments peuvent modifier cette valeur.
Ainsi, vous devez non seulement tenir compte du prix d’achat, autrement dit le tarif mentionné dans l’acte de vente, mais aussi des frais de notaires. Dans certains cas, les frais sont évalués forfaitairement, à raison de 7,5 % du prix d’acquisition. Dans d’autres cas, ces frais sont réels.
En plus des frais de notaires, le prix d’achat peut également inclure des frais de travaux entrepris sur le logement. Pour vérifier la véracité des prix des travaux, vous devez avoir avec vous des factures qui serviront de preuve.
Pour ce qui est du prix de vente, vous le trouverez bien sûr dans l’acte de vente. Mis à part le montant de base, ce coût peut être majoré d’indemnités, si celles-ci sont stipulées dans l’acte de vente et si l’acheteur est tenu de les rembourser. En outre, des charges obligatoires relatives à la vente sont retirées du prix de vente. De plus, des coûts de diagnostics techniques sont retranchés à ce prix de vente.
Le coût des travaux : autre élément à considérer pour définir la plus-value avec exactitude
Quand vous calculez la valeur d’une plus-value immobilière, n’omettez pas les coûts de travaux. Leur montant peut amplement réduire la valeur de la plus-value. Le prix des travaux sera adjoint à celui du coût de l’acquisition du bien immobilier. Le montant des travaux comprend toutes les dépenses liées aux travaux d’amélioration, de restauration, de rénovation et de construction.
Pour que le coût des travaux soit pris en compte, la réalisation des travaux doit être accomplie par une entreprise, sachant que des factures doivent être dressées. Par ailleurs, le coût des travaux est à exclure lors du calcul de l’impôt sur le revenu. Aussi, il ne doit pas s’agir de dépenses locatives.
Dans le cas où le bien immobilier vous appartient depuis plus de cinq ans, il vous est possible d’y ajouter un montant forfaitaire de travaux, égal à 15 % du prix d’achat du bien. Vous pouvez additionner ce forfait aux frais cités plus hauts. Dans tous les cas, si vous désirez estimer la plus-value de votre propriété, n’oubliez aucune des informations indiquées précédemment.
Articles similaires
- Les frais de donation immobilier : Tout ce que vous devez savoir
- La publicité foncière 53 : un enjeu clé pour l’immobilier
- Square Habitat La Rochelle: Votre Guide Immobilier pour S’établir sur la Côte Atlantique