La comptabilité et les résultats qui en découlent reposent sur les règles comptables. Les principes de la comptabilité doivent être respectés. Ces principes sont fondés sur la prudence, la règle de droit, le principe de la division de l’exercice ainsi que le principe du coût historique, etc. Ils sont d’une importance capitale et aident la comptabilité à atteindre son objectif qui est de fournir des données financières et économiques précises. Wikio fournit les principes de base décrits dans le PCG (Plan comptable général) à utiliser en comptabilité.
Sommaire
Le principe d’indépendance comptable des exercices
Ce principe comptable est crucial Il signifie que la durée de vie d’une entreprise peut être divisée en périodes comptables d’une longueur égale à un an (sauf exceptions liées au début de la période comptable ou à toute modification de la date de clôture ; voir : la durée de la période comptable). Pour chaque exercice, un inventaire doit être réalisé et des comptes annuels doivent être créés : ce sont les fameuses procédures de clôture.
Les produits et les charges doivent être attribués à la période au cours de laquelle ils sont engagés en cas de régularisation, ils sont nécessaires ( charges payées d’avance, factures non reçues, etc. ).
Le principe de base de la qualité de l’information
Il s’agit d’un principe comptable dont le but est de fournir à ceux qui lisent les états financiers et autres documents des informations suffisantes et utiles pour qu’ils puissent les comprendre correctement.
Ce principe répond à l’exigence de sincérité des données comptables.
Le principe comptable qui régit la non-rémunération.
Il s’agit d’un principe qui stipule que l’entreprise doit évaluer séparément ses actifs et ses passifs dans son bilan, ainsi que ses charges et ses produits dans le compte de résultat et qu’aucune distinction ne doit être faite entre ces deux postes.
La bonne application de ce concept est essentielle pour obtenir une vision complète et précise des activités de l’entreprise et de ses actifs et passifs.
Il existe cependant une procédure légale pour compenser les dettes et les créances, mais elle ne doit pas être confondue avec ce concept comptable.
Le principe historique de la comptabilité analytique
Cela signifie que les écritures comptables sont enregistrées en valeur nominale et qu’il n’est pas tenu compte de l’actualisation des valeurs dans le temps.
Exemple Une entreprise a acheté une structure de bureaux pour 100 000 euros en 2005. Il vaut aujourd’hui environ 900 000 euros. La valeur de l’immeuble dans les comptes est toujours de 100 000 euros.
Toutefois, les règles de réévaluation comptable permettent d’actualiser cette valeur.
Le principe de matérialité
L’équité et la régularité sont évaluées par rapport à l’interprétation de la connaissance que les administrateurs ont des réalités et de l’importance relative des événements qui pourraient affecter les comptes de l’exercice.
Ainsi, les événements significatifs doivent être pris en compte dans les états financiers ; toutefois, il est également possible d’exclure certains événements non significatifs.
Le principe d’intangibilité pour l’ouverture du bilan
Le bilan qui est présenté au début d’une période comptable doit être identique au bilan de clôture de la période précédente. Il ne doit pas y avoir de divergences dans les comptes ou le bilan doit être le même.
Ce principe ne s’applique pas nécessairement à la période comptable.
Le principe comptable qui régit la continuité d’exploitation
Cela signifie que l’entreprise continuera à fonctionner comme une entreprise continue, c’est-à-dire qu’au moment de la clôture des rapports annuels, on s’attend à ce que l’entreprise poursuive ses activités. Cette appréciation aura, comme nous le découvrirons, une incidence sur les règles d’évaluation qui seront appliquées.
Si cette condition n’est pas remplie et que le principe de continuité d’exploitation est douteux, les comptes annuels doivent être établis avec un montant de liquidation.
La règle comptable de cohérence des méthodes
Ce principe a pour but de permettre à l’entreprise d’évaluer les informations recueillies dans sa comptabilité entre une année et l’année suivante. En réalité, si une entreprise modifie chaque année ses méthodes comptables, les résultats ne seront plus pertinents.
En revanche, l’entreprise peut s’écarter du concept de cohérence de ses procédures dans les deux situations suivantes :
- soit l’entreprise décide d’opter pour l’option la plus préférée (c’est-à-dire qu’elle est conseillée lorsqu’il existe plusieurs options), ce qui permet généralement d’obtenir des informations plus précises
- ou l’entreprise modifie ses méthodes suite à un changement exceptionnel au sein de l’entreprise qui exige le choix d’une méthode différente pour augmenter la précision des informations.
La règle comptable de prudence
Ce principe comptable stipule que les incertitudes actuelles qui pourraient avoir un impact sur les résultats et les actifs de l’entreprise ne doivent pas être reportées sur l’année suivante. Par conséquent, les documents comptables doivent être préparés avec le plus grand soin.
Cela se manifeste par la comptabilisation, si nécessaire, de provisions à la fin de l’exercice. Attention à ne pas surestimer la valeur du montant des provisions ou, au contraire, à oublier les provisions.
Le concept du réel sur l’apparence
Ce principe vise à documenter les activités exercées par l’entreprise et à les présenter conformément à leur nature, ainsi qu’à leurs réalités financières et économiques.
En fait, certaines entreprises envisagent de faire la même chose pour convertir la procédure légale, tandis que d’autres pour refléter leur réalité financière…
