Les services de taxis VTC se sont développés grâce aux plateformes mettant en relation les chauffeurs et les passagers comme Uber. De plus, l’application a contribué à rendre cette pratique plus accessible et a contribué à augmenter sa popularité. Cependant, ce domaine est strictement contrôlé. Ainsi, il est essentiel de respecter les règles et règlements ainsi que les étapes obligatoires pour exercer cette profession.

Quelle est la formation requise pour être un VTC Cab ?

Depuis 2016, un examen remplace les 250 heures de cours pour devenir un VTC Cab. Cependant, le métier nécessite le permis B, un certificat de secourisme et un avis médical d’un professionnel de santé agréé. Vous devrez donc présenter ces documents, même si vous avez de l’expérience dans le transport de personnes. Votre casier judiciaire doit être en règle pour pouvoir bénéficier de cartes professionnelles. En outre, vous devrez satisfaire à un certain nombre d’exigences spécifiques à ce type d’activité :

• S’assurer de conduire une voiture d’une dimension minimale de 4,5 par 1,70 m ;
• Prévoir un véhicule comportant entre 4 et 9 sièges ;
• Choisir un modèle comportant au minimum 4 portes.
• Avoir un moteur puissant pour le déplacement des personnes (84 kW au minimum, à l’exception des voitures hybrides ou électriques) ;
• S’assurer que la voiture n’a pas plus de 6 ans.

En particulier, vous devez être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans, ou 2 ans en cas de conduite accompagnée. En outre, vous devez posséder un certificat de premiers secours PSC1 datant de moins de deux ans. Il est logique de s’attendre à suivre une formation au cas où vous n’auriez pas ces qualifications. Des centres de formation spécialisés peuvent vous aider à préparer l’examen VTC. Ces programmes comprennent environ 100 heures de cours théoriques et pratiques.

Qu’est-ce qu’un VTC Cab exactement ?

Si vous envisagez d’être un taxi VTC, vous devez le distinguer des autres services de transport personnel. En particulier, le service offert ressemble à celui des taxis. En outre, vous devez disposer de l’équipement adéquat, comme un appareil EFTPOS, pour remplir vos obligations en matière de paiement des services. Les deux options diffèrent sur de nombreux aspects.

Par exemple, la tarification est gratuite pour les VTC, contrairement à celle des taxis. Cependant, vous ne pouvez pas décider du prix comme bon vous semble. Vous restez soumis au concept de l’offre et de la demande lorsque vous essayez de gagner de l’argent. Par conséquent, vous devez suivre le marché et vous différencier des autres concurrents (taxis, navettes, bus et autres sites concurrents, etc.).

Vous devez également respecter certaines règles propres au service de véhicules avec chauffeur (VTC). En dehors de cela, vous êtes tenu de :

• Enregistrer l’entreprise en tant qu’entreprise individuelle ou autoentrepreneur ;
• Ne prendre que des trajets réservés à l’avance ;
• Créer un mini-contrat pour chaque réservation, en indiquant vos références, vos coordonnées, ainsi que les détails du voyage.
• Éviter de stationner sur les routes qui ne sont pas utilisées pour les déplacements ou près des aéroports ou des gares (sauf pendant une heure, si vous attendez une réservation).

En général, vous devez laisser votre véhicule dans un garage privé ou un parking lorsque vous êtes prêt à partir et qu’il n’y a pas de passagers. Vous n’êtes pas autorisé à prendre des clients sur la voie publique, comme les taxis.

Quel est le salaire auquel vous pouvez vous attendre ?

Il existe une variété d’options pour obtenir un VTC. Vous pouvez soit travailler sur une plateforme établie, soit devenir indépendant. Dans ce dernier cas, vos revenus seront soumis aux caprices du marché. Vous pouvez cependant minimiser le risque en utilisant un service de VTC comme Uber, Heetch, Bolt…. Si vous vous inscrivez sur une plateforme en ligne, votre rémunération sera déterminée par :

• Le nombre de vos déplacements quotidiens ;
• La commission de l’application ou sur le site (15 jusqu’à 25% du coût du déplacement) ;
• Les règles de tarification établies par la plateforme
• Le kilométrage moyen pour chaque trajet
• Les horaires les plus demandés (journée soirée, semaine et week-end, etc.) ;
• Les prix pratiqués dans votre région d exploitation (les prix sont généralement plus élevés dans les villes à forte population).

Si vous êtes indépendant en restant indépendant, vous pourrez vous affranchir complètement des prix et des commissions. Mais vous devrez trouver des solutions efficaces pour accroître votre portée et assurer la cohérence de votre travail. Toutefois, vous pouvez compter sur le bouche-à-oreille lorsque vous fournissez un service de qualité. Vous réussirez alors à faire croître votre carnet d’adresses grâce aux suggestions de clients fidèles. En référence à ce qui précède, un chauffeur de VTC parisien gagne en moyenne entre 19 000 et 29 000 euros par an.